Les inégalités liées au genre ne s’arrêtent pas aux murs des prisons. A l’intérieur des murs, les femmes composent 3.5% de la population carcérale : à la fois marginales et marginalisées, elles subissent plus que les autres détenus les carences de l’administration pénitentiaire. Minoritaires, elles sont invisibilisées et stigmatisées. Ce sont les grandes oubliées du système pénitentiaire. A l’extérieur, en tant que proches de détenu.e.s, les femmes assurent tout un ensemble de charges émotionnelles, matérielles, administratives ou familiales. Ainsi, qu’elles soient détenues ou proches de détenus, les femmes sont particulièrement touchées par la prison.
18h : Présentation de la soirée autour du Dedans Dehors n°106.
18h15 : Documents sonores de témoignages de prisonnières.
18h35-20h : Interventions puis échanges avec le public de :
–Natacha Chetcuti-Orosovitz, maitre de conférences en sociologie à l’ENS Paris Saclay, a enquêté plusieurs mois dans le quartier femmes d’un centre de détention.
–Audrey Chenu, autrice, institutrice, éducatrice de boxe et ex-prisonnière, Girlfgiht (2013) aux éditions Presses de la cité.
–Coline Cardi, sociologue, autrice notamment de « Le féminin maternel ou la question du traitement pénal des femmes », Pouvoirs, 2009/1 (n°128).
Informations pratiques
Fermeture de l’espace bar à 21h.
Entrée libre dans la limite des places disponibles (120 maximum).