Le sexe est interdit en prison, mais des préservatifs sont disponibles à l’unité sanitaire. Voilà l’un des paradoxes qui entourent un sujet tabou derrière les murs : celui de la sexualité.
En prison, le sexe s’exerce surtout en solitaire, ou en cachette au parloir dans des conditions faisant obstacle au plaisir. Un sentiment de régression et d’humiliation domine alors ces relations – pour les détenus comme pour leurs conjoint(e)s – qui n’est pas sans impact à la sortie sur la capacité à retrouver une vie sexuelle épanouie.
Pour aborder ce sujet complexe, nous avons donc réuni 4 intervenant.es en ligne, vendredi 27 novembre de 18h à 20h :
– Arnaud Gaillard, sociologue, qui nous parlera du plaisir empêché et des crispations autour de la virilité et de la sexualité masculine
– Valérie Bourdin, de l’Association de lutte contre le sida, qui abordera les questions relatives à la santé sexuelle
– Lydia, anciennement détenue et compagne de détenu, témoignera de son expérience dans et hors les murs
– Audrey Higelin: historienne et sociologue, chercheuse rattachée au Sophiapol à l’Université de Paris-Nanterre, évoquera ses recherches sur les possibilités de maintien d’une vie sexuelle pour les compagnes de détenus et les stratégies d’adaptation et autres négociations qu’elles mettent en œuvre pour ce faire.
Informations pratiques
Gratuit // Inscription préalable obligatoire ici.
Renseignements : sud-est@oip.org