Actu
- Actu Liancourt : la CNDS dénonce un « régime de terreur ».
- Suspension de peine : le service public hospitalier sommé de jouer son rôle
- Santé en prison : le Comité d’éthique exerce son devoir d’ingérence
En modifiant la Constitution, le Parlement vient de consacrer la suppression de la peine de mort votée il y a un quart de siècle. « Nous accomplissons le voeu de Victor Hugo en 1848, l’abolition pure,simple, irréversible », a rappelé Robert Badinter à Versailles. Contemporains de cet acte à la portée symbolique et morale considérable, nous n’ignorons pas pour autant que le temps présent est à une autre croisée des chemins, qui concerne
la place et le devenir, dans notre pays, de la peine d’emprisonnement. La publication par la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) d’une Étude sur les alternatives à la détention est donc particulièrement opportune.
Elle parachève une démarche inédite de réflexions
et de propositions conduites sur plusieurs années
autour d’un même questionnement : Comment
sanctionner dans le respect des droits de l’homme ?