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Sans l’OIP, je n’aurais pas pu poursuivre mes études

"J’ai appelé la permanence de l’Observatoire international des prisons (OIP) le 1ᵉʳ août 2025, complètement découragé.

Je prépare un examen important pour mes études de gestion prévu pour septembre, mais je n’avais pas accès à tous mes livres en cellule. L’administration m’autorisait à en garder seulement dix alors qu’il m’en fallait une trentaine pour pouvoir réviser correctement.

Je ne savais plus comment faire. Sans la totalité de mes manuels, je risquais de rater l’examen et de perdre mes deux années d’étude. L’équipe de l’OIP a pris le temps de m’écouter, de comprendre ma situation et a immédiatement écrit à la direction de la prison.

Quelques semaines plus tard, j’ai rappelé pour donner une bonne nouvelle : par leur intervention, j’ai pu récupérer tous mes livres. J’ai tout de même perdu trois semaines de révision mais j’ai enfin pu me remettre au travail et préparer mon examen un peu plus sereinement.

Ce soutien m’a permis de passer mon examen de fin d’étude malgré les obstacles que l’on rencontre en détention pour suivre une formation ou des études. Sans l’aide de l’OIP, j’aurais probablement dû abandonner. »

Aller plus loin :

Enseigner et apprendre malgré la prison, les besoins sont immenses. La majorité des personnes détenues est sans diplôme. Pourtant, le droit à l’enseignement est mis à mal en prison. Par l’inadéquation des moyens au regard du nombre de détenus, mais aussi par les contraintes logistiques et sécuritaires qui, une fois de plus, l’emportent sur l’impératif de réinsertion.

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