A ce jour, 31 établissements pénitentiaires ont été considérés comme exposant les personnes détenues à des traitements inhumains ou dégradants par la justice française. Insalubrité, vétusté, surpopulation… Par ses actions, l’OIP contraint l’État à agir face à des conditions de détention inacceptables.
Le 26 octobre dernier, l’OIP obtenait une décision de justice contraignant l’Etat à prendre des mesures urgentes face à la situation sanitaire dramatique de la prison de Fresnes, infestée par les rats, cafards et puces de lits. Encore une fois, il nous aura fallu agir en justice pour dénoncer le scandale de l’insalubrité des prisons françaises. Dans des prisons qui n’ont jamais été aussi pleines mais « vides de sens », selon l’expression d’une ancienne ministre de la Justice, les conditions de vie sont trop souvent dégradantes et inacceptables. Sans le travail de l’OIP, la plupart de ces situations resteraient murées dans le silence.
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