Les inégalités liées au genre ne s’arrêtent pas aux murs des prisons. A l’intérieur des murs, les femmes composent 3.5% de la population carcérale : à la fois marginales et marginalisées, elles subissent plus que les autres détenus les carences de l’administration pénitentiaire. Minoritaires, elles sont invisibilisées et stigmatisées. Ce sont les grandes oubliées du système pénitentiaire.
Les intervenantes de la table ronde :
- Coline Cardi, sociologue, autrice notamment de « Le féminin maternel ou la question du traitement pénal des femmes », Pouvoirs, 2009/1 (n°128)
- Natacha Chetcuti-Orosovitz, maitre de conférences en sociologie à l’ENS Paris Saclay, a enquêté plusieurs mois dans le quartier femmes d’un centre de détention
- Mélissa, ancienne détenue
Informations pratiques
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