Audition de l'OIP-SF par la Commission des lois de l'Assemblée natinale le 27 février 2014.
Après dix ans de politique pénale contre-productive et illisible, marquée par une aggravation systématique de la répression à l’égard des récidivistes, un accroissement sans précédent du parc carcéral et la mise en œuvre en parallèle de dispositifs visant à désengorger les prisons toujours plus surpeuplées, l’OIP ne peut que se réjouir de la volonté du gouvernement de marquer une rupture. Et de repenser la politique pénale à partir des résultats de la recherche qui ont montré, comme l’a indiqué la mission d’information sur les moyens de lutter contre la surpopulation pénale, que « la lutte contre la délinquance ainsi que la prévention de la récidive ne sauraient être résolues par un recours accru aux peines d’emprisonnement ferme, dont les effets négatifs sur l’insertion ou la réinsertion des personnes sont évidents ».