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Sans l’Observatoire international des prisons (OIP), nos témoignages ne traverseraient pas les murs

À l’aube de ses trente années d’existence, l’Observatoire international des prisons (OIP) rappelle une question essentielle : Que se passerait-il sans l’OIP ?

Sans notre action, combien de personnes détenues n’auraient pas pu faire valoir leurs droits ? Combien de récits de violence, de privation ou d’abandon seraient restés étouffés derrière les murs ?

Chaque année, l’OIP :

  • reçoit près de 4 500 sollicitations — des appels à l’aide, des témoignages, des alertes ;
  • diffuse gratuitement plus de 1 500 exemplaires du Guide du prisonnier aux bibliothèques pénitentiaires et aux personnes incarcérées qui le demandent ;
  • agit en justice pour contraindre l’État à mettre fin à des conditions de détention indignes ;
  • documente les réalités invisibilisées des lieux d’enfermement et interpelle les décideurs publics pour faire évoluer les politiques pénales et pénitentiaires.

Et surtout, l’OIP écoute.

Derrière chaque lettre, chaque appel, il y a une personne, une famille, une dignité à préserver.

Pourtant, la situation dans les prisons françaises n’a jamais été aussi préoccupante : surpopulation record, santé défaillante, violences institutionnelles, désespoir qui conduit à des drames… Au mitard comme dans les quartiers ordinaires, la dignité humaine se fragilise chaque jour.

Face à cette réalité, l’OIP poursuit son engagement sans relâche mais ne peut pas agir seul. C’est le soutien du public qui rend possibles :

  • les permanences d’alerte et d’accès aux droits,
  • le travail contentieux pour obtenir des avancées concrètes,
  • les enquêtes et révélations qui rompent le silence,
  • la défense d’une exigence fondamentale : le droit, pour toutes et tous.

À l’heure où les droits en détention sont plus que jamais menacés, votre appui est indispensable pour maintenir cette veille démocratique.

Soutenir l’OIP, c’est faire en sorte que la dignité humaine ne s’arrête pas à la porte d’une prison.

Sans l'OIP, nos témoignages ne traverseraient pas les murs, faites un don