A l’origine du premier groupe de parole pour personnes condamnées au SPIP d’Angoulême et figure active de leur généralisation, la psychologue Marie Bried valorise les apports de ce mode de suivi en termes de réflexion sur l’acte et de libération de la parole. Alors que le modèle a été institutionnalisé par l’administration pénitentiaire en 2007 à travers la création des « programmes de prévention de la récidive » (PPR), elle met en garde contre les risques de figer le dispositif, appelant les professionnels des SPIP à la créativité et l’innovation.
Pouvez-vous rappeler ce qui a motivé la mise en place du premier groupe de parole pour probationnaires à Angoulême ?
Le premier groupe a été mis en place à Angoulême en 1999, dans ce qui était encore le Comité de probation et d’assistance aux libéré (CPAL). Les travailleurs sociaux de l’époque exprimaient une vraie frustration à recevoir des probationnaires qui n’étaient pas accompagnés dans une réflexion sur leur acte, en particulier dans le cadre de leur obligation de soins. Les psychiatres, qui n’étaient pas formés à ces problématiques, ne prenaient pas le temps d’aborder avec eux la question de leur infraction, qui ne relève pas de la « maladie ». Ils revenaient de leur consultation avec des traitements contre la dépression, mais sans avoir parlé de leur infraction, ce qui correspond pourtant à la demande de la société dans le cadre d’une condamnation pénale. Les travailleurs sociaux avaient dès lors l’impression d’être réduits à une fonction de contrôle et que la mesure pénale ne servait à rien. A mon sens, il fallait trouver le moyen d’aider les personnes condamnées à élaborer un « désir de soins », afin que l’obligation devienne une démarche personnelle. Tel pouvait être le sens du travail en groupe, dont je connaissais l’efficacité pour libérer la parole, la parole amenant elle-même la pensée. Si les personnes parviennent, dans le cadre du SPIP, à mettre en mots ce qu’elles ont fait, elles pourront ensuite aller le retravailler dans un cadre thérapeutique.
Comment la méthode de ce groupe et le contenu des séances ont-ils été élaborés ?
Le contenu s’est élaboré de façon empirique, sur la base d’échanges avec l’équipe du SPIP. Nous avons réfléchi à un premier groupe en milieu ouvert, destiné aux délinquants sexuels, dont les conseillers d’insertion et de probation (CPIP) constataient qu’ils ne comprenaient généralement pas pourquoi ils avaient été condamnés. Nous avons donc commencé par une séance sur « la connaissance de la loi » : les participants sont invités à dire ce qu’ils savent de ce qui est autorisé et interdit, ce qui s’avère souvent invraisemblable, puis il leur est expliqué ce que dit réellement la loi. Le thème suivant est « la condamnation », car les personnes n’en parlent pas ailleurs et qu’il s’agit de la raison pour laquelle ils sont là. L’enjeu est alors d’éviter tout ce qui relève de la culpabilisation ou de la morale : par exemple, le CPIP ne dit pas « vous avez commis un viol », mais « il vous est reproché d’avoir commis un viol ». Non parce qu’il a un doute sur la réalité de l’infraction, mais parce que la culpabilité coupe la parole. De plus, c’est respecter les personnes sous main de justice dans leur intégralité que d’entendre ce qu’elles ont fait sans pour autant rompre le dialogue. Le thème suivant est celui de la « chaîne délictuelle » : les personnes expliquent ce qui s’est passé, avant, pendant et après les faits. Non pas pour le plaisir de décrire les faits, mais pour se demander : « Où aurais-je pu interrompre le processus qui a mené jusqu’à l’infraction ? » Une autre séance porte sur la victime : il peut s’agir par exemple de lui écrire une lettre, qui ne lui sera pas adressée mais qui permet au probationnaire d’exprimer ce qu’il aurait à lui dire ; les condamnés peuvent également être invités à se mettre à la place d’une victime dans le cadre d’un jeu de rôles : « Vous êtes victime, que ressentez-vous ? »
A partir de ces thèmes, nous avons élaboré un cycle de 10 séances (ultérieurement augmenté à 15). Le cadre est directif, avec un thème pour chaque séance, il est balisé par une première séance au cours de laquelle l’animateur présente le SPIP, le groupe, le « contrat » (les engagements), puis demande aux participants de se présenter (ils disent aussi pourquoi ils sont venus à ce groupe) ; et une séance de bilan, qui sert de « sas » pour revenir vers l’extérieur. Cette approche fonctionne très bien pour les problématiques liées aux violences interpersonnelles, qui résultent souvent d’une non-acquisition de la différence, qu’elle soit intergénérationnelle, de sexe…
Quels sont les supports utilisés par les animateurs dans le cadre d’un PPR ?
Deux CPIP participent, l’un comme animateur, l’autre comme assistant, à tour de rôle. A chaque début de séance, l’animateur pose le thème qui doit être traité. Il laisse les participants exprimer leurs représentations, puis les amène à préciser leur propos, les aide à structurer, réfléchir… L’assistant note l’essentiel des propos sur un paper-board.
Lors de la séance sur la « chaîne délictuelle », chacun inscrit au tableau son parcours pénal (infractions, condamnations…). Il y a toujours un participant qui se lance, si l’un n’y arrive pas, on propose aux autres de l’aider. On travaille très concrètement, pour chacun, sur la manière dont tout s’est enchaîné. Les animateurs ressortent les feuilles lors de la séance suivante sur les « stratégies d’évitement », et toute l’équipe réfléchit sur le moment où chacun aurait pu s’arrêter. L’animateur ne formule pas lui-même de conseils, mais il peut reprendre, insister sur certains aspects, relancer ou enclencher la parole… Il doit surtout faire en sorte que les personnes se disent les choses entre elles : il faut leur faire confiance, il y a toujours des participants qui ressentent ce qu’il est nécessaire de dire, et dont la parole sera plus porteuse que celle du professionnel.
En quoi la pédagogie utilisée est-elle « d’inspiration cognitivo-comportementale », comme indiqué dans le « référentiel PPR » de la DAP ?
Cette référence est parfaitement artificielle: ces termes ont été ajoutés au moment de l’institutionnalisation des PPR, pour se rattacher à l’expérience canadienne et pour « répondre » aux recommandations européennes. L’appellation de « programmes de prévention de la récidive » est tout aussi artificielle, mais visait à éviter leur assimilation à des « groupes de parole » thérapeutiques, notamment pour mieux faire accepter le dispositif dans la profession. Le terme de « groupe de parole pénitentiaire », que nous avions adopté en Charente, correspond mieux à la réalité. Ce n’est pas parce que la psychiatrie s’est approprié la notion qu’elle lui est réservée: on peut faire du travail de groupe dans de nombreux secteurs. Au départ, certains CPIP étaient très réticents à cette nouvelle approche : ils avaient peur de se retrouver à deux face à un groupe de quinze, ou que les échanges dérapent… Si le groupe est bien mené, il n’y a en réalité pas de problème. Des formations pertinentes à l’animation de groupe sont désormais intégrées à la formation initiale et continue des CPIP.
Au cours de la période d’expérimentation en Charente, n’a-t-il jamais été envisagé d’adapter des programmes cognitivo-comportementaux existants, utilisés pendant des années et dont l’impact avait été scientifiquement évalué à l’étranger ?
Non, car la psychiatrie en France n’est pas du tout la même que celle développée en Amérique du Nord : elle s’occupe de l’individu et non du comportement, elle est plus introspective, d’inspiration psychanalytique et non comportementaliste. Dans ce contexte, l’idée de transposer ces programmes ne nous paraissait pas adaptée. Nous nous sommes néanmoins documentés, deux membres de l’équipe se sont rendus au Centre de recherche action sexo-criminologique (CRASC) en Belgique, animé par une équipe de soignants, qui pratique le cognitivo-comportemental : nous nous sommes juste inspirés de certains aspects de leur travail.
En quoi le PPR se distingue-t-il d’une approche thérapeutique ?
Il ne s’agit pas de s’immiscer dans l’histoire intime des participants, mais de ménager une « bulle », dans laquelle ils peuvent échanger entre eux. L’animateur d’un groupe représente la société, qui demande aux participants de réfléchir à leurs actes, à l’existence de victimes, à la nécessité de mettre un terme à ces actes… Il ne s’agit aucunement d’un rôle de soignant. Les probationnaires ne s’y trompent pas : ils savent très bien, quand ils passent la porte du SPIP, qu’ils se trouvent dans un cadre pénitentiaire, donc contraint. Quant aux psychiatres et psychologues, beaucoup ont désormais compris que les PPR n’empiétaient pas sur leur registre, voire permettaient à leurs patients de gagner quelques années de thérapie parce qu’ils avaient désormais des mots pour parler de leur acte.
Quel est l’intérêt du groupe de parole pour les condamnés ?
Le groupe offre aux participants un espace qui leur permet de parler avec des « pairs » qui ont commis le même type de délit. L’entretien individuel est par définition un face à face entre un professionnel et un délinquant, il est très difficile de sortir d’une relation de type « juge-coupable ». Il est aussi compliqué pour un homme de 50 ans d’aborder des questions de sexualité face à une jeune CPIP (puisque la profession est très féminine). Dans un groupe bien mené, l’animateur n’intervient quasiment pas, les échanges se déroulent dans une situation beaucoup moins culpabilisante, qui facilite la parole et donc la réflexion. De nombreux participants disent en quittant le groupe que c’est le premier et le seul endroit où ils ont pu véritablement parler de leur acte. Je pense aussi que la rencontre avec les « pairs » facilite la resocialisation, en aidant à briser l’isolement induit par l’image de « monstre » qu’ils ressentent. Ils ne sont pas rejetés en dehors de toute humanité puisque des « pairs » vivent la même chose qu’eux, ce qui leur permet d’accepter de nouveau la rencontre avec d’autres, non délinquants.
En quoi le PPR a-t-il plus de chances de réduire les risques de récidive, selon vous ?
Il est difficile de le prouver, puisqu’il n’y a pas d’étude pour le mesurer. Mais il est évident, pour les professionnels, que ce qui est travaillé en groupe contribue à la prévention de la récidive. Pour ce qui est des auteurs de violences sexuelles dans le milieu familial, nous savons néanmoins que 90 % ne récidivent pas, qu’ils suivent ou non un PPR. Le risque se situe davantage pour la génération suivante, élevée par des parents qui ne lui auront pas donné les structures marquant la différence intergénérationnelle qui préviennent de tels actes. Le PPR participe, dans ce cas, davantage de la prévention sociale qu’individuelle.
Il ne faudra pas s’étonner ensuite que celui qui a été classé comme « dangereux » récidive, car il est très difficile de se défaire d’une étiquette
Observez-vous des différences selon que le PPR se déroule en milieu fermé ou en milieu ouvert ?
En détention, il est nécessaire de reconstituer autour du groupe des murs symboliques pour que les participants soient protégés. Les animateurs consacrent plus de temps à la présentation du cadre, notamment au respect de la confidentialité. J’aurais également souhaité inclure des questionnements relatifs à l’enfermement, ce qui n’a pas été fait. Il faudrait aussi proposer des thèmes de réflexion spécifiques pour les longues peines.
Quel est l’intérêt du groupe de parole pour les professionnels des SPIP ?
Le travail de groupe permet aux CPIP de sortir de leur isolement, cela modifie profondément leur manière de travailler. Dans la plupart des services, ils faisaient comme ils pouvaient dans le cadre de leurs entretiens individuels, sans parler aux autres de leurs difficultés. Les notions de régulation et d’analyse de pratique étaient complètement étrangères, alors qu’elles font aujourd’hui partie du cadre des PPR. Pourtant, la relation duelle crée à mon avis une certaine culpabilité, car l’équilibre est très difficile à trouver : ne pas aller trop loin, mais ne pas non plus rester trop distant. Travailler sous le regard d’un collègue et d’un groupe apporte aussi, à mon sens, des garanties, c’est beaucoup moins dangereux que l’entretien individuel ! Je pense également que le groupe permet de modifier les représentations que certains CPIP ont des personnes qu’ils suivent : ils passent d’une relation avec un délinquant à une relation plus humaine. Les protestations liées aux difficultés d’organisation des PPR tiennent surtout, à mon avis, à la difficulté d’intégrer cette nouvelle façon de travailler.
Comment voyez-vous le rôle du « psychologue régulateur » ?
Il ne participe pas aux séances mais assure une forme d’analyse des pratiques/débriefing après chaque séance. Il répond aux questions des CPIP sur la conduite du groupe, veille à ce qu’ils ne se mettent pas en danger, analyse le déroulé pour repérer s’il faut revenir sur certains points. Il ne doit surtout pas se poser en thérapeute des animateurs. Lors de la constitution du groupe, le psychologue participe également au choix des participants, essentiellement pour veiller à ne pas réunir trop de « personnalités difficiles ». Il est aujourd’hui question d’embaucher des psychologues au sein des SPIP, qui deviendront des collègues des CPIP. Il faut absolument que la pénitentiaire comprenne que ces thérapeutes ne pourront pas assurer la régulation des PPR, seul un praticien extérieur étant en mesure de le faire. Sans régulation digne de ce nom, les PPR risquent de devenir des groupes de moralité.
Comment analysez-vous aujourd’hui la manière dont l’expérience locale a été institutionnalisée et généralisée par la DAP ?
Une des difficultés a été de ne pas s’écarter du cadre de groupes de parole pénitentiaires, alors que l’administration a sollicité des formateurs qui faisaient des groupes de parole thérapeutiques, ce qui a cultivé l’ambiguïté et certaines déformations. Il a fallu beaucoup redresser, recadrer. C’est chose faite aujourd’hui, les formateurs eux-mêmes ont été formés, ils ont appris ce qu’était le travail des CPIP et se sont recadrés eux-mêmes. Il faudra encore quatre ou cinq ans pour que cette particularité des groupes de parole pénitentiaires soit parfaitement acquise et intégrée.
L’institutionnalisation peut aussi aboutir à un modèle de PPR trop rigide. Depuis qu’il y a le référentiel, les CPIP le suivent, sans réfléchir à ce qu’ils pourraient développer d’autre, cela fige les choses, empêche la créativité. C’est aussi cela, l’administration pénitentiaire: on est à l’intérieur des murs, il faut suivre les couloirs, cela finit par s’incruster dans la tête des professionnels. Lors de la conception des groupes, j’imaginais quelque chose de plus dynamique, permettant de décider après une séance ce qui sera abordé dans la suivante, même s’il existe quelques thèmes incontournables : on peut ajouter, par exemple, une séance sur la parentalité, ce que c’est d’être père, si ce besoin apparaît dans les échanges…
Par ailleurs, il manque au niveau central une véritable équipe pour réfléchir et suivre le développement des PPR. Le soutien formateur de la DAP auprès des équipes et la gestion financière des PPR laissent peu de place à une réflexion sur le fond. Le dispositif a démarré sur des bases empiriques mais devrait maintenant se structurer au niveau de la pensée et rester vivant, que plus de gens s’y intéressent.
Enfin, les PPR sont venus percuter d’autres dispositifs développés par le ministère, qui a brouillé le message en cherchant de plus en plus à classer les gens selon leur personnalité, afin de repérer des criminels en puissance. Le risque est majeur de multiplier les formes d’étiquetage des personnes: il ne faudra pas s’étonner ensuite que celui qui a été classé comme « dangereux » récidive ; car il est très difficile de se défaire d’une étiquette, même lorsqu’il y a eu erreur d’appréciation. Pour les politiques, le délinquant, c’est toujours l’autre. Ils n’imaginent pas qu’un jour ils pourraient passer les bornes… et pourtant ils pourraient ! Donc, ils aiment mettre des étiquettes sur les autres. Ils classent les personnes comme on traite le calibre des fruits : les plus beaux vont sur les étales. Je pense que cela relève d’une ignorance fondamentale de ce que sont l’humain et la liberté.
Propos recueillis par Barbara Liaras
Qu’est-ce qu’un PPR ?
Généralisés en 2007, les « programmes de prévention de la récidive » (PPR) sont des groupes de parole destinés à des détenus ou des probationnaires condamnés pour le même type d’infractions. Chaque PPR est animé par deux personnels du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), qui doivent bénéficier de la supervision d’un « psychologue régulateur ». La méthode a été conçue de manière empirique, puis formalisée sous la forme d’un « référentiel » publié par la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) en 2010. La DAP assure un « comité de pilotage » des PPR, chargé d’assurer l’information des personnels et de vérifier que les projets présentés sont bien conformes aux critères du référentiel. Les thématiques des 156 groupes de parole « labellisés PPR » fin 2010 étaient principalement les violences à caractère sexuel (50), les violences familiales et conjugales (47), les violences (22), les délits routiers (16)…1 Un PPR se déroule en 10 à 15 séances d’une à deux heures, au cours desquelles les participants sont invités à partager leurs points de vue et expériences sur des questions telles que « la loi et l’interdit» (ce que chacun croit autorisé et interdit, pour quelles raisons…) ou les « stratégies d’évitement » (ce qui aurait pu être évité, les manières d’agir qui auraient permis de ne pas en arriver à l’infraction).
La mise en place de ces groupes présente l’avantage d’offrir un espace d’expression et de réflexion autour de l’acte commis pour les personnes suivies, qui plus est entre « pairs » et non en face à face avec un professionnel incarnant la justice et la réprobation sociale. Pour autant, les PPR sont présentés par la DAP comme « d’inspiration cognitivo-comportementale »2, alors qu’ils s’avèrent très éloignés des programmes cognitivo-comportementaux développés dans de nombreux pays occidentaux, qui comportent un nombre de séances beaucoup plus élevé (25 à 80 séances de deux heures), selon un déroulé conçu par des chercheurs sur la base de connaissances scientifiques, et ne comportant pas seulement des espaces de parole, mais aussi des temps de formation à des techniques de « résolution de conflits », « prévention des rechutes », « compétences en communication », « renforcement de la motivation », « gestion de la colère »… Comme toute autre pratique développée en France, les PPR n’ont fait l’objet d’aucune évaluation de leur impact sur les taux de récidive, si bien qu’il est rigoureusement impossible, comme l’a pourtant fait la DAP dès 2007, de démontrer « la pertinence de ces programmes, initiés par le terrain, [qui] conduit à souhaiter leur développement, comme l’ont fait de nombreux services pénitentiaires étrangers3 » De fait, le développement des PPR en France repose sur une expérience initiée par un SPIP,alors que la plupart des États ont, pour leur part, commencé par importer des programmes complets déjà éprouvés et validés scientifiquement dans d’autres pays.
1. DAP/PMJ/PMJ1, « Programme de prévention de la récidive », bilan du 3 décembre 2010.
2. DAP/PMJ/M.Pajoni-A.Robin, Référentiel « Programme de prévention de la récidive », 2010.
3. DAP/PMJ, note relative au « Développement des programmes de prévention de la récidive », 16 juillet 2007.