Seulement 25 % de la population carcérale était scolarisée au 1er décembre 2018. Pourtant, les besoins sont immenses : la majorité des personnes détenues est sans diplôme. La Direction de l’administration pénitentiaire estime à 7 % la part d’allophones parmi les personnes incarcérées et à 11 ou 12 % les personnes en situation d’illettrisme, contre 7 % dans la population générale.
L« Le droit à l’éducation constitue un droit fondamental qui doit s’exercer de la même façon pour les personnes privées
de libertés que pour tout autre citoyen. » Ainsi s’ouvre la circulaire d’orientation sur l’enseignement pénitentiaire du 19 mars 2020. Une déclaration d’intention qui peine à se matérialiser : dans des établissements pénitentiaires pour beaucoup surpeuplés, indigence des moyens et contraintes essentiellement sécuritaires mettent bien souvent à mal cet idéal.
- Lire notre dossier Enseigner et apprendre malgré la prison