Faible nombre de structures et moyens insuffisants : autant de carences qui engendrent une offre de soins en santé mentale très variable selon le lieu d’incarcération.
En théorie, les détenus souffrant de troubles psychiatriques peuvent être pris en charge dans l’un des 26 services médico-psychologiques régionaux (SMPR) installés dans des établissements pénitentiaires. Dans les faits, une minorité d’entre eux y ont accès du fait de l’implantation inégale de ces structures.
Les unités hospitalières spécialement aménagées (UHSA), créées en 2002, sont dédiées à la prise en charge des personnes détenues dont l’état psychique nécessite une hospitalisation à temps complet, que ce soit en soins libres ou sur décision du représentant de l’État.