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Sans l’OIP, il continuerait de dormir avec les cafards

J’ai contacté l’Observatoire international des prisons (OIP) en avril 2025 pour parler de la situation de mon fils détenu.

 Sa cellule était envahie de cafards et de blattes, en grande quantité. Il m’a raconté qu’ils grimpaient sur son visage pendant qu’il dormait. Pour se protéger, il bouchait ses narines et ses oreilles avec du papier toilette. Il dormait sur un matelas posé au sol et respirait poussière et insectes. Il était angoissé au point de ne plus trouver le sommeil.

L’OIP a pris le temps de m’écouter et a écrit à la direction de l’établissement. Quelques jours plus tard, l’administration nous a informée avoir mené des actions de désinsectisation. La situation a fini par s’améliorer.

Sans ce soutien, les cafards auraient continué de dormir avec lui.

Aller plus loin :

À ce jour, plus d’une cinquantaine d’établissements pénitentiaires ont été considérées comme exposant les personnes détenues à des traitements inhumaines ou dégradants par la justice française. Insalubrité, vétusté, surpopulationPar ses actions, l’OIP contraint l’État à agir face à des conditions de détention portant atteinte à la dignité humaine.

 

* Les témoignages de la campagne de ont été reçus à la permanence d’alerte et d’accès aux droits, ils ont été mis en voix par les bénévoles de l’OIP.

Sans l'OIP, nos témoignages ne traverseraient pas les murs, faites un don