Ayant enfreint les obligations liées à sa mesure de surveillance de sûreté, un sexagénaire a été placé en rétention de sûreté provisoire le 9 novembre 2012.
Une mesure levée le 22 décembre, la juridiction régionale de la rétention de sûreté (JRSS) ayant estimé que cette période de rétention avait dû « lui permettre de comprendre l’intérêt qui est le sien de respecter à la lettre ses obligations », et décidé de renforcer la surveillance de sûreté par un placement sous surveillance électronique mobile. C’est la seconde personne « retenue » depuis l’ouverture en 2008 du Centre socio-médico-judiciaire (CSMJ) de Fresnes, qui tournait à vide jusqu’à l’arrivée, le 23 décembre 2011, d’un premier pensionnaire, maintenu dans les lieux jusqu’au 2 février 2012. La garde des sceaux, Christiane Taubira, a annoncé le 8 décembre 2012 son intention de supprimer cette mesure.
OIP, coordination régionale Ile-de-France