#çavautpaslapeine

Pour des alternatives à la récidive, signez notre pétition !

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Une histoire courante

Aurélie est actuellement incarcérée à Foix. Cette mère de famille a été condamnée à 6 mois de prison ferme parce qu’elle a conduit sans permis pour emmener ses enfants à l’école #çavautpaslapeine !

Comme Aurélie, des milliers de personnes sont emprisonnées chaque année pour des délits mineurs ou pour avoir commis des actes de nécessité. Alors que les prisons françaises sont surpeuplées, d’autres solutions existent ! Une peine alternative comme le travail d’intérêt général coûte beaucoup moins cher que la prison et entraîne presque deux fois moins de récidive.

La question n’est pas d’être strict ou laxiste, mais d’être efficace ! L’OIP demande aux candidats à l’élection présidentielle de s’engager à renforcer les alternatives à l’emprisonnement, pour une meilleure prévention de la récidive. Rejoignez notre appel, signez la pétition !

Ils ont déjà signé : Rachida Brakni, Noël Mamère, Nancy Huston, Olivier Py, Cécile Duflot, Rokhaya Diallo, Philippe Claudel, Émilie Loizeau…

La prison, une solution ?

De nombreuses études montrent que la prison renforce le cercle vicieux de la délinquance : elle fragilise les liens familiaux, développe les mauvaises fréquentations et ne résout pas les problèmes qui peuvent avoir mené les personnes à commettre un délit (addiction, chômage, logement, etc.)

  • Au moment des faits, Aurélie avait entamé des démarches pour emménager en ville et ne plus avoir besoin de voiture, en attendant d’obtenir son permis de conduire. Mais son incarcération a changé la donne. Enceinte lors de son arrestation, elle a accouché pendant sa détention…

D’autres solutions existent !

La loi prévoit des alternatives à l’emprisonnement, telles que les travaux d’intérêt général, la contrainte pénale ou le sursis avec mise à l’épreuve, qui imposent des contraintes, permettent un contrôle et assurent un accompagnement social. Elles offrent de meilleures garanties pour, à terme, protéger la société : quand 61 % des sortants de prison y retournent dans les cinq ans, seuls 34% des personnes condamnées à un travail d’intérêt général récidivent !

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  • Fils d’une famille nombreuse, orphelin de père, Ali tombe dès l’adolescence dans la petite délinquance : dégradation de biens publics, petits larcins, agressivité… Jusqu’à ce qu’il soit finalement jugé pour outrage à agent et rébellion, et condamné à des travaux d’intérêt général. Pour le compte du bailleur social de son quartier, il devra, gratuitement, réparer les dégradations qu’il a commises : peinture de halls d’immeuble, tracé de parkings, etc.

« C’est un autre Ali ! », nous dit sa mère. Depuis sa condamnation, il n’a plus fait la moindre bêtise. Après son travail d’intérêt général, il a suivi une formation de peintre en bâtiment et a décroché son premier contrat de travail.

Mais aujourd’hui, les moyens manquent pour renforcer ces mesures. Dans un contexte politique favorable au tout‐carcéral, il est plus facile de prononcer une peine de prison ferme : l’essentiel du budget étant consacré aux prisons, les structures chargées de mettre en œuvre les alternatives sont engorgées et manquent cruellement de moyens humains et financiers…

Alors que plusieurs candidats à l’élection présidentielle proposent de construire de nouvelles prisons, l’Observatoire international des prisons leur demande de s’engager résolument en faveur des alternatives à la prison.

Et ensuite ?

Cette pétition sera remise à tous les candidats le 18 avril : deux jours plus tard, le 20, ils seront réunis sur le plateau de France2 pour un ultime débat. Forts de notre mobilisation, nous les interpellerons sur les réseaux sociaux pour les amener à se prononcer sur les alternatives à la prison #çavautpaslapeine !

L’élection passée, nous maintiendrons la pression sur le gouvernement ainsi que sur les députés, notamment après l’élection législative de juin et au moment du vote du budget en décembre prochain, pour dénoncer le recours abusif à l’emprisonnement, pointer ses effets délétères sur les personnes condamnées et, à terme, sur la société dans son ensemble. Et rappeler l’urgence d’une justice plus sociale et plus humaine.

En 2017, à peine 47 millions d’euros sont prévus pour le développement des alternatives et des aménagements de peine, contre près de 1,5 milliard pour l’accroissement du parc carcéral.

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